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Le jour J...
Par otxoateam dans Expéditions dans le grand nord/Espedizioak iparraldean - Canada/Kanada 2008 le 15 Mars 2008 à 17:28Chapitre 1"Le jour J !!!"
...arrivée sur la ville de Québec..."Deux frères réunis par une même passion, celle des grands espaces, de ces forêts vierges de tout passage de ce froid garant de la plus grande solitude celui qui vous glace le sang et vous rougi la peau.<o:p></o:p>
Nous y voici, ce jour fatidique et tant attendu, celui qui consacre la réalisation de notre rêve un rêve qui il y a quelques mois encore nous était totalement inaccessible ce jour là est arrivé car le moment de notre départ est venu.<o:p></o:p>
Ce vingt février 2008, nous nous envolons pour le Québec, cette terre envoutante et fascinante.<o:p></o:p>
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Passée lexcitation de notre départ, nous voilà face à la dure réalité, celle qui nous contraint à passer de longues heures en avion, dans cet espace fort exigu et relativement inconfortable. La compagnie aurait elle négligé les personnes de grande taille ? Il nous faut pourtant nous résoudre à caser nos mètres quatre vingt dix respectifs dans ce quatre vingt centimètres carrés et cest avec les jambes de travers et la joue collée sur le hublot que nous bouclons notre ceinture pour le décollage.<o:p></o:p>
Lorsque lairbus quitte le tarmac de laéroport, lémotion menvahi. Une ligne droite une longue ligne droite et nous mettrons pied sur notre terre promise.<o:p></o:p>
La comparaison sarrête là . Moïse naurait certainement pas traversé locéan pour mener son peuple sur cette terre de neige et de glace confrontant femmes et enfants aux -30 degrés de ce mois de février. Mais là je mégard un peu sans doute lémotion . A moins que cela ne soit leffet indésirable de la gravité qui embrume mon esprit.<o:p></o:p>
Lorsque nous parvenons à <st1:metricconverter productid="10 000 m">10 000 m</st1:metricconverter> daltitude, ma principale occupation qui consistait à contempler le paysage, ces jolis nuages que nous traversons à la vitesse vertigineuse de 500 puis <st1:metricconverter productid="800 km/h">800 km/h</st1:metricconverter> , devient lassante. Ciel bleu, soleil et nuages riment avec monotonie. La France que nous quittons, locéan Atlantique que nous traversons il nous est maintenant impossible de les distinguer un bout daile, une mer de nuages, voilà tout.<o:p></o:p>
Une pensée me traverse lesprit : si cest à cela que doit ressembler le paradis, alors moi, je vous le dis, les petits anges, coincés tout la haut, ils doivent « sacrément » se faire chier. Je suis du genre à garder les pieds sur terre et mon petit coin de paradis je limagine tout autrement. Une vaste forêt enneigée et un petit cabanon chauffé au bois, éclairé à la bougie en guise de voisinage, une meute de loups fera laffaire. Je vous laccorde, cela limite un peu la discussion mais vous reconnaitrez que cela diminue également les risques de conflit dintérêt pour une vulgaire place de parking. <o:p></o:p>
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Est-ce le fruit de mon impatience ou le temps sécoule t il lentement ? Interminable traversée . Mais suis-je vraiment en position de me plaindre ? Non soyons sérieux le petit veinard que je suis senvole pour vingt jours dinoubliables vacances <o:p></o:p>
Sur les écrans, un film poignant qui marque le retour de ce bon vieux Jackie Chan au cinéma. Un avantage de taille pour tous ceux et toutes celles qui nauraient pas la moindre envie de dépenser deux euros pour une paire découteurs . Ceux là peuvent se rassurer car ce genre de film peut tout à fait se passer de dialogues peut être même y gagne t-il en intérêt. <o:p></o:p>
Vingt rangées de sièges me séparent de Mathieu et il me faut supporter une mère de famille passablement ennuyante qui, située derrière moi avec sa fille, manifeste avec véhémence et grands cris son inquiétude face aux petites turbulences daltitude.<o:p></o:p>
Mais la proximité à aussi ses avantages et passées cinq ou six heures de vol, cest avec un certain naturel et facilité que la conversation sengage avec les plus proches voisins de rangée. Et lorsque le voisin en question savère être une charmante voisine, aux cheveux blond vénitien et aux jolies yeux bleu vert, léchange de banalités est tout à fait plaisant, plus distrayant que la projection télé. En un sens, moi aussi si je puis dire, jai toujours préféré aux voisins mes voisines.<o:p></o:p>
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Je me frotte un instant les yeux mais non je ne rêve pas là-dessous, des milliers de mètres plus bas, locéan se couvre de sa plus belle robe blanche et se fige en glace. Stupéfiant pour le petit provincial que je suis. Jamais il ne mavait été donné la chance dassister à pareil spectacle. Un petit coup dil sur le grand écran et voilà que mon hypothèse se confirme. LAmérique de Nord nous ouvre ses portes. Lîle de Terre Neuve et ses lac glacés et à nos pieds. Quatre ou Cinq cent ans auparavant, les pêcheurs Basques, marins hardis, naviguaient déjà sur ces mers et foulaient cette neige, puisant dans les profondeurs de locéan et cette eau glaciale quelques tonnes de cabillaud. <o:p></o:p>
A chaque minute qui passe, le Canda, et plus particulièrement le Québec, se dévoile un peu plus à nous. Ses forêts, ces étendues enneigées, voilà les deux facettes qui tout là haut attisent encore un peu plus notre curiosité et notre imagination. <o:p></o:p>
Encore quelques kilomètres et cest la ville de Québec qui se dessine en contrebas. Aucun doute, nous avons quitté cette bonne vieille Europe comme en témoignent ces autocars jaunes de ramassage scolaire visibles à trois cents mètres et caractéristiques du continent Nord Américain. Ici, le clonage ne semble pas épargner les maisons. Tout du moins en ce qui concerne la banlieue de la ville avec ces rues rigoureusement tracées à léquerre où circulent ces puissants véhicules tout terrain à consommation gargantuesque. Les hauts talus de neige sur le pas des maisons nous rassurent quant à lenneigement. La piste elle-même où se pose notre avion semble saupoudrée de sucre glace. Lairbus nen fera quune bouchée. <o:p></o:p>
Une courte escale à Québec et nous nous envolons vers notre destination : la tentaculaire cité de Montréal où nous attend notre véhicule de location.<o:p></o:p>
Ici au Québec commence tout juste laprès midi mais pour nous il se fait déjà bien tard.<o:p></o:p>
Vingt huit petites minutes nous séparent de notre belle aventure au Canada .<o:p></o:p>
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Ptitcruz."
...tête d'Amérindien scupltée dans la glace...
...bus scolaire typiquement nord américain...
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Commentaires
2visiteur_killouSamedi 15 Mars 2008 à 23:01vivement la suite je reste sur ma faim :)
un jolie texte et toujours de belles photos, oui vivement la suite.
La sculture dans la glace; c'est impressionnant !3visiteur_caroline bLundi 17 Mars 2008 à 14:19waouh, c'est génial de nous faire partager cette expérience. on s'y croirai ! je sais, ça n'est que le début mais on imagine très bien l'impatience, l'attente et le dépaysement...
vivement la suite !4visiteur_HélèneMardi 18 Mars 2008 à 16:31Superbes photos et magnifique récit!!! J'attends le livre ;-)
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Léa